Actrice et écrivaine française née en Algérie, Marlène Jobert a débuté sa carrière par le Conservatoire de Paris. Après des petits rôles au théâtre et à la télévision, elle finit par s’imposer sur le grand écran. Si on la voit déjà dans Masculin Féminin (Godard, 1966), c’est surtout le succès d’Alexandre le bienheureux (Robert, 1967) qui attire l’attention sur sa jolie frimousse.
Toutefois, elle devient vraiment une vedette à part entière grâce aux succès rencontrés par Dernier domicile connu (Giovanni, 1970), Le passager de la pluie (Clément, 1970) et Les mariés de l’an II (Rappeneau, 1971).
Elle enchaîne alors les rôles et les succès. On peut évoquer notamment La poudre d’escampette (de Broca, 1971), Nous ne vieillirons pas ensemble (Pialat, 1972), Le secret (Enrico, 1974), Folle à tuer (Boisset, 1975), Julie pot-de-colle (de Broca, 1977), Va voir papa, maman travaille (Leterrier, 1978), La guerre des polices (Davis, 1980), L’amour nu (Bellon, 1981) et Les cavaliers de l’orage (Vergez, 1984).
Après un dernier rôle en 1989, elle disparaît des grands écrans, tourne quelques téléfilms et décide de se consacrer à l’écriture de contes pour enfants qui rencontrent un beau succès.
Marlène Jobert a obtenu un César d’honneur en 2007.
On notera qu’elle est la mère d’Eva Green et la tante de la chanteuse Elsa.
Les critiques des films avec Marlène Jobert sur CinéDweller
- 1970 : Dernier domicile connu, de José Giovanni
- 1975 : Folle à tuer, d’Yves Boisset
- 1981 : L’amour nu, de Yannick Bellon
