Acteur, chanteur et metteur en scène de théâtre, Lambert Wilson est le fils du comédien Georges Wilson. Très jeune, il reçoit une formation d’acteur, mais aussi de chanteur. Il ambitionne de devenir une vedette internationale et commence sa carrière cinéma sous la direction de Fred Zinnemann dans Julia (1977), puis Cinq jours ce printemps-là (1982). On le voit également dans le bide mémorable Sahara (McLaglen, 1983).
Finalement, il explose véritablement l’année suivante avec La femme publique (Zulawski, 1984) et surtout Rendez-vous (Téchiné, 1985). Dès lors, il semble abonné aux rôles de personnages torturés comme dans Le ventre de l’architecte (Greenaway, 1987), Les possédés (Wajda, 1987), Chouans (de Broca, 1988), El Dorado (Saura, 1988) et La Vouivre (Wilson, 1988). Il retrouve finalement le succès avec Hiver 54, l’abbé Pierre (Amar, 1989), biopic qui rencontre son public et lui octroie une nouvelle image.
Malheureusement, les années 90 lui sont moins favorables avec des coproductions européennes qui passent inaperçues comme L’instinct de l’ange (Dembo, 1993). C’est sa participation à des films plus légers comme On connaît la chanson (Resnais, 1997) et Jet Set (Onteniente, 2000) qui lui permettent de retrouver les faveurs du public.
On le voit alors dans les deux suites de Matrix (Wachowski), mais aussi dans de nombreuses productions françaises. Parmi ses prestations les plus remarquées, on peut citer Palais royal ! (Lemercier, 2005), Cœurs (Resnais, 2006), Comme les autres (Garenq, 2008), La princesse de Montpensier (Tavernier, 2010), Des hommes et des dieux (Beauvois, 2010), Alceste à bicyclette (Le Guay, 2013) et L’odyssée (Salle, 2016).
On le retrouve dans le rôle-titre du biopic De Gaulle (Le Bomin, 2020).
Les Traducteurs. – Films du Trésor. Photo Magali Bragard.
