Fille de Gérard et Elisabeth Depardieu et sœur de Guillaume Depardieu, Julie Depardieu débute au cinéma en 1994 : un petit rôle de domestique dans Le colonel Chabert d’Yves Angelo, aux côtés de son père. On la voit la même année en infirmière dans le curieux La machine de François Dupeyron. S’ensuivent plusieurs films dont Peut-être (1998) de Cédric Klapisch et Les destinées sentimentales (2000) d’Olivier Assayas, dans lequel elle incarne la confidente d’Emmanuelle Béart.
L’année 2003 la consacre avec La petite Lili de Claude Miller qui lui permet de gagner le César du meilleur espoir féminin et celui de la meilleure actrice dans un second rôle. Julie Depardieu est ensuite à l’affiche de films de Jean-Pierre Jeunet, Michel Deville ou Julie Gavras. Mais c’est encore avec Miller qu’elle remporte le César du meilleur second rôle, pour Un secret (2006), une récompense qu’elle tient à partager avec sa partenaire Ludivine Sagnier lors de la remise des prix. Puis André Téchiné la choisit pour donner la réplique à Michel Blanc, Emmanuelle Béart, Sami Bouajila et Johan Libéreau dans Les témoins (2007).
Elle tourne avec régularité dans les années qui suivent, dans des longs métrages d’intérêt inégal, signés Maiwenn, Bruno Podalydès ou Thierry Jousse. Épouse d’Yvan Attal dans Rush Hour 3 (2007) de Brett Ratner, ou de Jérémie Rénier dans Possessions (2012) d’Éric Gurado, elle joue une prostituée résistante dans Les femmes de l’ombre (2008) de Jean-Paul Salomé, la petite fille de Danielle Darrieux dans Pièce montée (2010) de Denys Granier-Deferre, ou une libraire célibataire dans L’art d’aimer (2011) d’Emmanuel Mouret.
Elle accepte aussi bien les propositions dans le cinéma d’auteur (Opium d’Arielle Dombasle, 2013) que des rôles dans des films comiques commerciaux (C’est quoi cette famille ?! de Gabriel Julien-Laferrière, 2016).
Julie Depardieu joue aussi au théâtre : elle est nommée au Molière de la comédienne 2010 pour Nono de Sacha Guitry, mis en scène par Michel Fau. On a pu également apprécier son talent à la télévision, notamment dans les mini-séries de Josée Dayan.
Copyrights : Shellac. Tous droits réservés. Design : Le Cercle Noir pour The Alamo
