Jean-Pierre Marielle

Acteur

Personal Info

  • Nationalité : Français
  • Date de naissance : 12 avril 1932 à Paris (France)
  • Date de décès : 24 avril 2019 à Saint-Cloud (France)
  • Crédits visuel : Copyright Warner Bros. France

Biographie

Note des spectateurs :

Jean-Pierre Marielle, monstre sacré du cinéma français, a alterné premiers et seconds rôles avec une prédilection pour les personnages de cyniques raffinés.

Un visage familier de l’écran et de la scène

Marielle fait partie de la « bande du Conservatoire », avec ses potes Belmondo, Rochefort, Girardot, Fabian ou Vernier. Comme eux, il a mené en parallèle une carrière au cinéma (de 1957 à 2014), à la télévision (1958 à 2016), et au théâtre (1953 à 2014). Mais il est celui qui a trouvé le plus grand équilibre entre l’écran et les planches.

Au cinéma, il passe progressivement des apparitions pittoresques à des rôles plus consistants. On peut oublier le réceptionniste de Charmants garçons (1957) de Henri Decoin, le joueur de tennis de Dragées au poivre (1963) de Jacques Baratier, le psychiatre de Relaxe-toi chérie (1964) de Jean Boyer, ou le truand de L’Homme à la Buick (1968) de Gilles Grangier (1969).

Mais il est formidable en prêtre subversif dans Week-end à Zuydcoote (1964) de Henri Verneuil, défie Montand sur le terrain du charme et de la verve dans Le Diable par la queue (1969) de Philippe de Broca, et Noiret sur celui du cynisme tranquille dans Les Caprices de Marie (1970), du même réalisateur.

Suivent une série de brillants seconds rôles où il est tour à tour lieutenant dans Le Pistonné (1970) de Claude Berri, médecin dans Un linceul n’a pas de poche (1974) de Jean-Pierre Mocky, Français moyen dans Dupont Lajoie (1975) d’Yves Boisset, et surtout marquis de Pontcallec dans Que la fête commence (1975) de Bertrand Tavernier.

Il accède aux premiers rôles avec Les Galettes de Pont-Aven (1975) de Joël Séria, qui lui vaut une nomination au César du meilleur acteur lors de la première cérémonie de cette remise des prix du cinéma français.

Jean-Pierre Marielle à l’aise dans tous les genres

Producteur de films porno dans On aura tout vu (1976) de Georges Lautner, homme mûr atteint du démon du midi dans Un moment d’égarement (1977) de Claude Berri, riche dépressif dans Tenue de soirée (1986) de Bertrand Blier, il est nommé au César du meilleur acteur dans un second rôle pour Coup de torchon (1981) de Bertrand Tavernier, Quelques jours avec moi (1988) de Claude Sautet, Max et Jérémie (1992) de Claire Devers et La Petite Lili (2003) de Claude Miller.

Mais c’est Alain Corneau qui lui offre sa plus belle interprétation, Monsieur de Sainte-Colombe dans Tous les matins du monde (1991), pour lequel il est nommé au César du meilleur acteur.

Parmi ses autres rôles, on peut citer l’ingénieur Archambaud dans Uranus (1990) de Marcel Aymé, le vieux comédien fauché dans Les Grands Ducs (1996) de Patrice Leconte, le conservateur de musée de Da Vinci Code (2006) de Ron Howard, et le passionné de claquettes dans Faut que ça danse ! (2007) de Noémie Lvovsky, ultime nomination comme meilleur acteur aux César.

Marielle a aussi tourné avec Riccardo Freda, Dario Argento, Serge Leroy, Olivier Schatzky, Tonie Marshall…

Il est lauréat d’un Prix Lumières d’honneur pour l’ensemble de sa carrière (2008), du 7 d’or du meilleur comédien pour le téléfilm La Controverse de Valladolid (1992), et du Molière du comédien pour Le Retour de Harold Pinter (1994).

Gérard Crespo

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