Actrice et productrice américaine, Elisabeth Shue est née dans une famille aisée avec une mère qui travaille dans une banque et un père avocat et promoteur immobilier. Elle a étudié près de Boston, puis est entrée à l’université de Harvard qu’elle quitte peu de temps avant l’obtention de son diplôme.
Elisabeth Shue, la fiancée des stars des années 80
Effectivement, elle choisit finalement d’embrasser la carrière d’actrice. Après quelques publicités et des rôles mineurs, Elisabeth Shue est révélée grâce à Karaté Kid, le moment de vérité (Avildsen, 1984) ou elle interprète la petite amie du héros incarné par Ralph Macchio.
Le succès du film lui permet de tourner dans la série Call to Glory où elle est encore une adolescente, fille de militaire. Elle accepte ensuite une proposition venue d’Angleterre et tourne ainsi dans le htriller simiesque Link (Franklin, 1986) qui est un échec commercial, mais qui assoie sa capacité à incarner les héroïnes. L’année suivante, elle est éblouissante de fraîcheur dans Nuit de folie (Columbus, 1987), comédie à succès dont elle tient la vedette.
Ensuite, on a tendance à la confiner aux rôles de petite amie du héros. Ainsi, elle joue dans Cocktail (Donaldson, 1987) avec Tom Cruise, puis dans Retour vers le futur 2 et 3 (Zemeckis, 1989-1990). Au moins les films sont-ils des succès, même si ses rôles sont peu importants.
Une nomination à l’Oscar pour Leaving Las Vegas
Elle accepte ensuite des films alimentaires comme La chanteuse et le milliardaire (Rees, 1991) qui est un bide mérité. En fait, il lui faut attendre 1995 pour retrouver des emplois intéressants dans À fleur de peau (Soderbergh, 1995) et surtout dans le superbe Leaving Las Vegas (Figgis, 1995) où elle donne la réplique à un Nicolas Cage oscarisé. La jeune femme n’obtiendra qu’une nomination pour sa prestation en prostituée au grands cœur.
Elisabeth Shue accepte alors quelques films commerciaux comme Réactions en chaîne (Koepp, 1996) et Le Saint (Noyce, 1997). Elle revient à un cinéma plus ambitieux avec Harry dans tous ses états (Allen, 1997), Palmetto (Schlöndorff, 1998) et elle joue dans la comédie romantique Molly (Duigan, 1999).
Une carrière en dents de scie, récemment orientée vers la télévision
On la préfère largement dans Hollow Man : L’Homme sans ombre (Verhoeven, 2000) et surtout le splendide Mysterious Skin (Araki, 2004). Ses choix suivants ne sont pas toujours pertinents, mais on a toujours plaisir à la retrouver au casting d’un film. On a pu la revoir dans Trouble jeu (Polson, 2005), Piranha 3D (Aja, 2010), Tous les espoirs sont permis (Frankel, 2012), Chasing Mavericks (Apted, 2012), Battle of the Sexes (Dayton, Faris, 2017) ou encore dans Death Wish (Roth, 2018).
Toutefois, ces dernières années, Elisabeth Shue fait partie de ces actrices qui se spécialisent dans les séries télévisées. On a pu la voir dans The Boys, On the Verge et Super Pumped.
