Acteur prolifique dans les années 90 et 2000, Edward Norton a été révélé en France dans le thriller glaçant Peur Primale, où il interprétait une jeune figure du mal, face à Richard Gere. On le retrouve l’année suivante, en 1997 dans la comédie musicale de Woody Allen, Tout le monde dit I love you, puis dans Larry Flint de Milos Forman.

L’irrésistible ascension d’Edward Norton

Plus rien ne semble arrêter son ascension : John Dahl le dirige dans Les joueurs, aux côtés de Matt Damon et John Turturro, et il connaît un impressionnant retentissement dans American History X où il interprète le rôle générationnel d’un néo-nazi en quête de rédemption. Cette même année, il affronte Brad Pitt dans le culte Fight Club de David Fincher, qui dépasse le million d’entrées en France. Un film dingue qui saura résumer la carrière hors des sentiers battus de ce comédien qui aime les prise de risques, sans désavouer les productions hollywoodiennes à grand spectacle.

Du blockbuster au film d’auteur sombre

Dans Dragon rouge, deuxième suite du Silence des agneaux, en 2002 et Kingdom of heaven de Ridley Scott, en 2012, il dépasse de nouveau le million d’entrées.

Il est également L’incroyable Hulk pour Marvel en 2008, un film de Louis Leterrier qui connaît un succès limité.

Dans les années 2010, Edward Norton sera moins présent,. Parmi ses rôles notables, on citera ses apparitions chez Wes Anderson, dans Moonrise Kingdom et The Grand Budapest Hotel. Il figure également dans Jason Bourne l’héritage de Tony Gilroy, ou Birdman d’Inarritu, primé aux Oscars.

Egalement réalisateur, il connaît un succès en 2000 avec Au nom d’Anna, romance dans laquelle il se mettait en scène, avec Ben Stiller et Jenna Elfman. Le film dépassera les 530 000 spectateurs dans l’Hexagone. En 2019, pour Warner, il adapte un roman noir de Jonathan Lethem, Brooklyn Affairs.

Nommé aux Oscars pour Primal Fear, American History X et Birdman, Edward Norton n’a pas encore été reconnu par ses pairs.