Dennis Quaid ou la filmographie décevante d’un acteur de premier choix qui finira dans des films de seconde catégorie

Vedette des années 80, Dennis Quaid est révélé dans La bande des quatre de Peter Yates (1979), mais c’est surtout Les Dents de la mer 3 et L’Etoffe des héros qui lui offrent ses premiers succès publics, en 1983.

Dennis Quaid, un héros des années 80

Il poursuit une carrière très prometteuse avec des films de genre (Dreamscape et Enemy Mine, 1985), des polars indépendants (Big Easy, que les critiques adorent) et des films plus commerciaux destinés à un public large : Joe Dante le dirige dans L’aventure intérieure, un succès en France, mais un demi-échec aux USA.

En 1989, il est dirigé à nouveau par Jim McBride dans le film à Oscar Great Balls of Fire où il incarne la légende du rock’n’roll, Jerry Lee Lewis.

Les mauvais choix s’accumulent dans les années 90

Sa carrière sera nettement moins impressionnante dans les années 90, avec une rencontre avec Alan Parker qui ne laisse pas un souvenir impérissable (le mélo historique Bienvenue au paradis), et des œuvres de Mike Nichols (Bons baisers d’Hollywood), Herbert Ross (Pas de vacances pour les Blues), et Lawrence Kasdan (Wyatt Earp, avec Costner) mineures.

Devenant de plus en plus relégué au second plan, on le croise encore dans quelques productions qui captent l’attention : L’enfer du dimanche d’Oliver Stone (1999), Fréquence interdite de Gregory Hoblit (2000), Traffic de Soderbergh (2000) et surtout Loin du paradis de Todd Haynes.

Bides et lumière

Après de nombreux échecs (La gorge du diable, avec Sharon Stone, Le vol du phénix, Angle d’attaque, Les cavaliers de l’apocalypse, Pandorum…), il se tourne de plus en plus vers un cinéma chrétien que les Français ne suivent plus : Légion, Soul Surfer, La voix du pardon, Mes vies de chien, Mes autres vies de chien…