Debra Winger

Actrice, Productrice
Affiche de Black Widow de Bob Rafelson

Personal Info

  • Nationalité : Américaine
  • Date de naissance : 16 mai 1955 à Cleveland Heights, Ohio (États-Unis)

Biographie

Note des spectateurs :

Actrice et productrice américaine, Debra Winger est née en 1955 à Cleveland Heights dans l’Ohio au sein d’une famille juive orthodoxe. Elle a grandi en Californie, mais après avoir passé une licence en sociologie, elle fait l’expérience de partir en Israël où elle visite un kibboutz. Finalement, elle choisit de revenir aux Etats-Unis et réoriente sa vie en étudiant cette fois-ci l’art dramatique.

L’ascension et les glorieuses années 80

Elle débute finalement à l’écran dans Plaisirs sexuels au pensionnat (William A. Levey, 1976) qui dispose de quelques scènes érotiques qui la suivront longtemps par la suite. En réalité, à cette époque, Debra Winger travaille surtout pour la télévision où elle intervient dans des téléfilms ou encore des séries comme Wonder Woman (1977). Après le film French Postcards (Willard Huyck, 1979), elle trouve enfin un rôle majeur dans Urban Cowboy (James Bridges, 1980) où elle donne la réplique au très en vogue John Travolta. Si le film est un gros succès aux States, il n’est guère présent sur les écrans français (143 396 curieux dans l’Hexagone). Cela permet à Debra Winger d’être nominée pour les BAFTA et Golden Globes.

Officier et gentleman, l'affiche

© 1982 Paramount Pictures Corporation. Tous droits réservés.

Si elle fait une rapide incursion sur le tournage d’E.T. l’extraterrestre (Steven Spielberg, 1982) pour une figuration, elle retrouve un rôle à sa mesure avec Officier et gentleman (Taylor Hackford, 1982), un triomphe où elle donne la réplique à un Richard Gere en pleine gloire. Cette fois, la comédienne décroche une nomination à l’Oscar de la meilleure actrice, mais elle doit s’incliner face à Meryl Streep. En France, le film connaît un succès d’estime avec 604 117 entrées à son compteur.

Le temps des films à Oscars et des grands auteurs

Comptant désormais parmi le gratin hollywoodien, Debra Winger enchaîne avec le film à Oscars Tendres passions (James L. Brooks, 1983) qui recevra d’ailleurs cinq statuettes, mais pas pour elle, même si elle est encore nominée. Cette fois, elle échoue face à son ainée Shirley MacLaine pour le même film. Le métrage séduit 867 673 cinéphiles français. Après un plus discret Mort d’un ‘dealer’… (James Bridges, 1984), l’actrice revient dans la comédie policière très commerciale L’affaire Chelsea Deardon (Ivan Reitman, 1986) face à Robert Redford. Mais le long-métrage très calibré est un échec public, y compris en France avec seulement 549 093 spectateurs, alors que le budget est conséquent.

Affiche de Black Widow de Bob Rafelson

Copyright Amercent Films / American Entertainment Partners L.P. / Twentieth Century Fox

Précisons également que Debra Winger se fait également remarquer pour son fort caractère sur les tournages. La comédienne n’hésite jamais à contredire ses réalisateurs, ce qui lui vaut d’être progressivement évincée des castings. Elle connaît toutefois un certain succès avec le thriller féminin La veuve noire (Bob Rafelson, 1986), mais échoue à porter Made in Heaven : Bienvenue au paradis (Alan Rudolph, 1987). Dans ce film, elle joue avec son mari d’alors à la ville : Timothy Hutton.

Déclin et renaissance sur Netflix

La comédienne ambitieuse continue à jouer dans des œuvres intéressantes comme La main droite du diable (Costa-Gavras, 1988), Chacun sa chance (Karel Reisz, 1989) et surtout Un thé au Sahara (Bernardo Bertolucci, 1990). Si ces films font beaucoup pour sa réputation d’excellente actrice, cela l’éloigne un peu plus du grand public. On notera d’ailleurs que les années 90 vont peu à peu sonner le glas de sa carrière avec des choix moins pertinents comme le mélodrame Les ombres du cœur (Richard Attenborough, 1993), la comédie romantique Forget Paris (Billy Crystal, 1995).

Désormais mariée à Arliss Howard, elle fait le choix de privilégier sa vie personnelle et abandonne pendant plus de six ans les plateaux. A son retour, elle ne tourne plus que des rôles secondaires dans Folles funérailles (Michael Clancy, 2004), Rachel se marie (Jonathan Demme, 2008) ou encore Le virtuose (François Girard, 2014). Elle est aussi visible dans quelques séries télé (En analyse) et s’implique dans la production au côté de son conjoint de réalisateur.

Debra Winger a fait un retour remarqué sur Netflix grâce à sa série The Ranch (de 2016 à 2020) où elle a joué dans plus d’une soixantaine d’épisodes. Depuis, elle semble décidée à continuer dans la voie télévisuelle.

Virgile Dumez

Filmographie :

Actrice (longs-métrages de cinéma uniquement) :

  • 1976 : Plaisirs sexuels au pensiopnnat (Slumber Party ’57) de William A. Lavey
  • 1978 : Dieu merci, c’est vendredi (Thank God It’s Friday) de Robert Klane
  • 1979 : French Postcards de Willard Huyck
  • 1980 : Urban Cowboy de James Bridges
  • 1982 : Rue de la sardine (Cannery Row) de David S. Ward
  • 1982 : Officier et Gentleman (An Officer and a Gentleman) de Taylor Hackford
  • 1982 : E.T. l’extra-terrestre (E.T. the Extra-Terrestrial) de Steven Spielberg
  • 1983 : Tendres Passions (Terms of Endearment) de James L. Brooks
  • 1984 : Mort d’un “dealer” (Mike’s Murder) de James Bridges
  • 1986 : L’Affaire Chelsea Deardon (Legal Eagles) d’Ivan Reitman
  • 1987 : La Veuve noire (Black Widow) de Bob Rafelson
  • 1987 : Bienvenue au Paradis (Made in Heaven) d’Alan Rudolph
  • 1988 : La Main droite du diable (Betrayed) de Costa-Gavras
  • 1990 : Chacun sa chance (Everybody Wins) de Karel Reisz
  • 1990 : Un thé au Sahara (The Sheltering Sky) de Bernardo Bertolucci
  • 1992 : En toute bonne foi (Leap of Faith) de Richard Pearce
  • 1993 : Mise à feu (Wilder Napalm) de Glenn Gordon Caron
  • 1993 : Une femme dangereuse (A Dangerous Woman) de Stephen Gyllenhaal
  • 1993 : Les Ombres du cœur (Shadowlands) de Richard Attenborough
  • 1995 : Forget Paris de Billy Crystal
  • 2001 : Big Bad Love d’Arliss Howard
  • 2003 : Radio de Michael Tollin
  • 2004 : Folles Funérailles (Eulogy) de Michael Clancy
  • 2008 : Rachel se marie (Rachel Getting Married) de Jonathan Demme
  • 2012 : Lola Versus de Daryl Wein
  • 2014 : Le Virtuose (Boychoir) de François Girard
  • 2017 : The Lovers d’Azazel Jacobs
  • 2020 : Kajillionaire de Miranda July
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