Colin Farrell se partage entre blockbusters et films d’auteurs. Il a tourné avec Spielberg, Oliver Stone, Allen…
De Dublin à Hollywood
Colin Farrell joue dans de petits théâtres de Dublin lorsqu’on lui propose de tourner à Hollywood. Il y débute en 2000 et accède d’emblée au vedettariat avec Tigerland de Joel Schumacher, qui le dirigera également dans Phone Game et Veronica Guerin (2003).
Steven Spielberg lui donne son premier film de qualité avec Minority Report (2002), où il éclipse Tom Cruise, avant de jouer le rôle-titre d’Alexandre (2004), le péplum d’Oliver Stone.
L’acteur se partage dès lors entre blockbusters et films indépendants. On le voit à l’affiche avec Jamie Foxx dans Miami Vice : Deux flics à Miami (2006) de Michael Mann, se frotter à l’univers de Woody Allen dans Le Rêve de Cassandre (2007), incarner la même année le capitaine Smith dans Le Nouveau monde de Terrence Malick, et camper l’un des deux tueurs à gages irlandais dans Bons baisers de Bruges (2008) de Martin McDonagh, qui lui vaut le Golden Globe du meilleur acteur dans une comédie.
Colin Farrell de Total Recall à Yórgos Lánthimos
S’il ne dédaigne pas l’artillerie lourde avec Total Recall : Mémoires programmées (2012) de Len Wiseman, Dans l’ombre de Mary : La Promesse de Walt Disney (2013) de John Lee Hancock, ou Les Animaux fantastiques (2016) de David Yates, Colin Farrell s’engage de plus en plus dans un cinéma ambitieux.
Il incarne ainsi le soldat curieux objet de désir de ces dames dans Les Proies (2017) de Sofia Coppola, remake d’un film de Don Siegel, interprète un politicien dans Les Veuves (2018) de Steve McQueen, et surtout collabore à deux reprises avec le réalisateur grec Yórgos Lánthimos : Colin Farrell se meut avec aisance dans l’atmosphère oppressante de The Lobster (2015) et Mise à mort du cerf sacré (2017).
Au cours de sa carrière, il aura collaboré aussi avec Tim Roth, Roger Donaldson, Liv Ullmann, Tim Burton et Kenneth Branagh.
