Andrea Riseborough est une actrice britannique au parcours étonnant.
Du théâtre, elle s’élève au cinéma à la fin des années 2000, avec notamment un rôle secondaire chez Mike Leigh, dans Be happy.
Sa carrière explose en 2010 avec une apparition dans la dystopie de Mark Romanek, Never let me go, mais surtout la comédie sociale et féministe We Want Sex Equality qui est un beau succès. On la remarque également dans le biopic réalisé par Madonna, W.E. où elle est formidable.
Andrea Riseborough, de Madonna à Tom Cruise
En 2012, Andrea Riseborough trouve l’un de ses meilleurs rôles dans le drame irlandais Shadow dancer de James Marsh. Le monde s’empare de son talent : Hollywood l’investit d’un rôle essentiel dans Oblivion de Joseph Kosinski, avec Tom Cruise. Iñárritu la dirige dans Birdman, film oscarisé en 2015. Tom Ford la convie au casting du ténébreux Nocturnal animals en 2016. Puis, on la voit consécutivement dans des œuvres saluées comme Battle of the sexes, de Jonathan Dayton et Valerie Faries, les auteurs de Little Miss Sunshine, et évidemment dans La mort de Staline, d’Armando Iannucci.
Une fin de décennie moins brillante
Un certain nombre de ses films, entre 2018 et 2019, ne sortiront pas en salle, notamment le trash Mandy avec Nicolas Cage, un film expérimental qui démontre sa volonté d’explorer des territoires inconnus, mais en 2020, elle a l’un des rôles importants du remake de The Grudge. Elle est évidemment l’héroïne de Possessor de Brandon Cronenberg, série B de science-fiction avec également Christopher Abbott, Sean Bean et Jennifer Jason Leigh.
Andrea Riseborough a enchaîné les rôles à la télévision, notamment la série Bloodline, sur Netflix, où un épisode de Black Mirror.
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