Note des spectateurs :

Crédit photo : @SLip

Apple Jelly : Die, Motherfucker, Die!!!, est un clip choc, et le titre phare du troisième album de la formation lyonnaise sur une thématique nihiliste.

Réalisé par José Daniel Zuluaga, le dernier clip des Apple Jelly fait sensation. Die, Motherfucker, Die !!!, vidéo audacieuse de 7 minutes, à l’ambiance sulfureuse et mortifère de sexe et de drogue, a été sélectionnée au Festival Berlin Music Video Awards 2020. Impossible de ne pas se laisser happer par son rythme infernal, celui d’une course suffocante qui plonge une jeunesse paumée dans les tréfonds d’une nuit de défonce, et dont l’issue est une mort inéluctable. Mise en scène brillante, photo et lumières soignées… tout confère à l’exercice de style percutant.

Un clip en forme de bad trip saisissant

Le titre désespéré évoque les mauvaises rencontres de la nuit, lors des soirées toxiques, et excelle entre électro intrusif qui s’insinue comme un virus dans la tête, et indie tune qui a beaucoup à raconter.

Le morceau a l’honneur de lancer la promo autour d’un troisième album prévu pour septembre 2020, et dont la production a été chaotique puisque le groupe en avait commencé l’enregistrement en 2013, avant de s’égarer dans les stratégies.

Apple Jelly délivre avec Die, Mother Fucker, Die!!!, un regard pessimiste sur notre époque

Ce troisième album, au titre nihiliste, qui est celui qui ouvre l’album, contient dix morceaux aux sons pointus, dont la production, depuis 2013, a été largement revue pour coller à la réalité sonore de 2020. La thématique sombre demeure, jusqu’à l’ultime morceau, The end of our age, impressionnant morceau à la résonance très Bowie, et à la durée tentaculaire de 7’47.

Le groupe lyonnais Apple Jelly, alias BEnn (auteur, chanteur), SLip (compositeur, graphisme), accompagné par Fat Kick Joe, le batteur d’origine de la formation, ont tout pour faire beaucoup de bruit à la rentrée prochaine. On le souhaite pour nos oreilles et nos méninges.

Frédéric Mignard

Pochette du troisième album des Apple Jelly, Die mother fucker die