Note des spectateurs :

Premier jour France : semaine du 5 février 2020 – Ducobu 3 s’impose, Birds of Prey reste à terre, avec le pire démarrage pour un DC.

Pour ce premier jour France, Ducobu 3 rattrape son retard parisien et met en garde l’artillerie américaine : 69 000 spectateurs en comptant les avant-premières, dans 508 cinémas, c’est de très loin la meilleure moyenne par écran (138). La province lui confère un très haut coefficient.

En deuxième place, une autre proposition destinée aux enfants se distingue. Le voyage du Dr Dolittle amuse les mômes de province avec pas moins de 62 000 spectateurs dans 514 cinémas.

Bayala la magie des dragons
© Ulysses Films, Fabrique d‘Images

Troisièmes, les poulettes de Birds of prey remplissent (un peu) les salles sur Paris, mais déçoivent carrément en province avec un coefficient Paris-Province très bas, malgré la combinaison la plus élevée de toutes les nouveautés de ce mercredi 5 février 2020 : 55 000 entrées… Même le gamin Shazam !, qui bénéficiait de moins d’écrans, l’an dernier, avait réuni 15 000 clients supplémentaires pour finir sa carrière à seulement 1 075 000 spectateurs. Wonder Woman de son côté avait réalisé le triple des entrées du spinoff de Suicide Squad pour son premier jour. Pour une production estampillée DC, c’est tout simplement le pire démarrage historique.

En 4e place, The Gentlemen de Guy Ritchie est victime de chiffres provinciaux très faibles, avec un coefficient de 3.01. Si le film démarre convenablement sur la capitale (10 000), il s’écrase en province avec à peine 30 000 entrées sur 368 salles.

Du côté de l’animation, Samsam (30 000 entrées dans 412 salles), bat à plates coutures Bayala, la magie des dragons (5 000/95 salles).

Les échecs probables de la semaine pourraient être #JeSuisLà (Gaumont) qui, avec 16 000 entrées dans 387 cinémas, manque d’arguments. Notre-Dame du Nil (Bac Films), présent dans 69 cinémas avec 2 286 entrées et une moyenne très faible de 33 spectateurs par écran a besoin d’un bouche-à-oreille immédiat. Frédéric Mignard

Birds of Prey et la Fantabuleuse Histoire de Harley Quinn, affiche du film
© DC / Warner Bros